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Faire de l’erreur une étape sur le chemin de la réussite

Par notre consultante à
Rueil-Malmaison
Armelle Kraffmüller

Se tromper fait partie des stratégies d’apprentissage de l’être humain. Les plus grandes inventions ont souvent à leur origine une erreur, un « raté » transformé en opportunité.

Pourtant, notre système éducatif continue de donner une image négative de l’erreur et entretient la confusion entre ce que l’on fait et ce que l’on est. Combien de jeunes, après une mauvaise note, se disent : « Je suis nul » ?

Il n’est donc pas étonnant que l’échec soit si redouté. 

Et pourtant, comme le rappelait le philosophe Cioran : « Il y a une chose importante dans la vie, c’est apprendre à échouer ». L’idée n’est pas de glorifier l’échec, mais de l’accepter comme un passage inévitable, une expérience riche d’enseignements.

Pourquoi est-ce si important d’accepter de se tromper ?

Un jeune qui ne craint pas l’échec, ose. Il explore, suit ce qui l’attire et ne reste pas paralysé par la peur de se tromper. Il agit. Et à la place de l’angoisse, émergent l’enthousiasme, la persévérance et un stress sain, celui qui pousse à donner le meilleur de soi.

 « J’aimerais faire médecine mais j’ai peur de ne pas y arriver » me disait Maxime ! A qui j’ai répondu, « que peut-il t’arriver de si grave ? Au mieux tu réussiras et au pire, tu sauras rebondir car tu auras travaillé et engrangé des connaissances qui t’ouvriront encore plus de portes. » Libéré de cette crainte, il a redoublé d’effort et ses notes ont bien monté, il était prêt à tenter l’aventure ! 

Christophe André l’explique très bien dans cette vidéo :

Comment en tant que parent puis-je apprendre à mon enfant à accepter l’erreur ? 

En tant que parents, il est souvent difficile d’accepter que notre enfant échoue. Cela nous renvoie aussi à notre propre peur de l’échec. Notre instinct nous pousse à vouloir lui éviter les déceptions. Pourtant, l’échec fait partie de son cheminement. Lui faire confiance, l’encourager à expérimenter, l’aider à rebondir sans juger : voilà notre rôle.

Comme le disait Mandela : « Je ne perds jamais. Soit je gagne, soit j’apprends. »

Un outil concret : le feed-back 

Issu de la PNL, le feed-back est un outil puissant, simple à utiliser au quotidien avec votre adolescent. Loin de n’être qu’un terme d’entreprise, il signifie littéralement « nourrir en retour ». 

Il permet à l’enfant d’identifier ses réussites, de comprendre ses erreurs et de les transformer en leviers de progression.

Par exemple, votre enfant vous montre un de ses contrôles. Quelle que soit la note, vous pouvez lui faire un retour en « mode feed-back » :

  • Soulignez d’abord les éléments positifs de sa copie ; ceux-ci doivent être factuels et observables.
  • Mettez ensuite en lumière les points à améliorer, toujours factuels et observables (3 maximum) puis questionnez-le sur ce qu’il peut mettre en place pour progresser.
  • Terminez en partageant un talent ou une qualité que vous avez notée (cela peut être le soin, la qualité rédactionnelle ou aussi juste le fait de partager avec vous sa copie).

A l’issue de cet exercice, vous pouvez à partir des points d’amélioration, définir avec lui un plan d’action ; pensez ensuite bien sûr à mettre en valeur ses efforts et les résultats qui ne manqueront pas d’arriver … 

Cette méthode change la dynamique : votre enfant ne voit plus la note comme une sanction, mais comme une étape vers le progrès.

Il y a maintenant quelques années, j’ai personnellement testé cette méthode sur une des copies de ma fille ainée quand j’ai été formée à la PNL. Elle a eu ce commentaire : « tu ne m’as jamais parlé comme cela » et par la suite elle m’a toujours montré ses copies. Il n’y a pas qu’elle qui a appris de ses erreurs …

Conclusion 

En conclusion, l’échec est un apprentissage ; ne dit-on pas d’ailleurs que l’on apprend plus de ses échecs que de ses réussites ! Aider nos ados à l’accepter, c’est leur donner la liberté d’oser, de se découvrir et de persévérer.

En apprenant à accueillir leurs erreurs sereinement, sans jugement sur ce qu’ils sont et à en tirer profit, nous leur transmettons bien plus qu’un savoir : nous leur offrons une confiance solide, celle qui leur permettra de tracer leur propre chemin vers la réussite.

A ce sujet, je recommande la lecture des vertus de l’échec de Charles Pépin.

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Armelle Kraffmüller

Consultante en Orientation Scolaire Eurêka Study
Cabinet d’orientation à Rueil-Malmaison (92) & Consultation OnLine

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